Deux destinations polaires à la rencontre des ours blancs : le Groenland et le Spitzberg

L’ours polaire : le roi de la banquise

Qui n’a jamais rêvé d’observer un ours polaire sur la banquise, seul au milieu de l’immensité blanche ? Un élan familier quasi enfantin nous attire vers cette attendrissante peluche blanche. Et pourtant l’ours blanc ne se laisse pas approcher facilement. Animal sauvage, solitaire, il évolue exclusivement sur la banquise et sur des bancs de glace dérivant dans les eaux froides de l’océan glacial Arctique. Son habitat naturel, sur les côtes circumpolaires, subit de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique. Pour avoir la chance de contempler le roi des glaces, vous devrez accoster sur les terres les plus septentrionales du globe, au plus près du pôle Nord. Voici deux îles polaires où vit le mythique plantigrade : le Groenland et le Spitzberg.

L'ours blanc, l’animal symbole du Groenland

Au Groenland, les gigantesques glaciers déversent dans l’océan quantité d’icebergs et de plaques de glace flottantes qui servent de plate-forme pour la chasse au phoque, la nourriture favorite de ce mammifère semi-aquatique : une chance pour le prédateur qui chasse aussi bien sur terre que dans l’eau. On observe cinq sous-populations d’ours polaires au Groenland mais leur recensement reste très difficile et imprécis d’autant que la fonte de la banquise arctique diminue leur habitat jour après jour.

L’ours polaire est intimement lié à l’histoire du Groenland. Blanc sur fond bleu, il est l’emblème officiel de la gigantesque île sous administration danoise. L’animal figure depuis le XVIIe siècle sur les armoiries de la famille royale du Danemark. C’est dire la force symbolique qu’exerce le souverain des neiges sur les habitants du continent blanc. Dans la culture du peuple Inuit, « Nanuq », comme on l’appelle ici, tient une place à part : animal dangereux et respecté, on le chasse par tradition mais aussi pour survivre. Depuis 2007, la chasse à l’ours est fortement limitée par des quotas annuels réservés aux seuls détenteurs de licence. Oursons et femelles sont protégés.

Plus d’ours blancs que d’humains au Spitzberg !

Au-delà du cercle polaire, isolé en plein océan glacial Arctique, l’archipel du Svalbard a été découvert en 1596 par un explorateur hollandais. Longtemps l’île principale du Spitzberg a été la base arrière à de nombreuses expéditions polaires. Une grande partie du territoire est constituée de parcs naturels protégés qui abritent une riche faune sauvage : ours polaires, renards polaires, rennes du Spitzberg, baleines, morses, phoques et des milliers d’oiseaux. Avec son climat polaire, ses côtes découpées, ses sublimes paysages de toundra, ses fjords profonds et ses vastes étendues glacées, cette terre norvégienne la plus septentrionale fascine. D’autant que le soleil de minuit dure ici de mai jusqu’à la fin août !

L’archipel abriterait actuellement entre 3000 et 5000 ours blancs, selon les estimations. Ici les ursidés sont aussi nombreux que les humains ! On comprend alors combien ces îles du bout du monde, vastes territoires gelés aux confins de la Norvège, sont propices à l’observation des ours polaires. Seules deux îles sont habitées : à peine 2884 âmes et quelques téméraires touristes s’aventurent principalement au Spitzberg et sur l’île aux Ours qui, contrairement à ce qu’indique son nom, n’en abrite plus aujourd’hui

Ours polaires : quand et comment les observer ?

L’Ursus maritimus, de son nom latin, est un animal solitaire. Son pelage blanc lui fournit un excellent camouflage pour chasser sur la banquise. Pour avoir la chance de l’observer, il faut s’armer de patience et d’humilité. Excellents nageurs, les ours blancs peuvent être vus à des kilomètres de la terre ferme, dérivant sur des plaques de glace en pleine mer.

Contrairement aux idées reçues, l’ours polaire n’hiberne pas. Il hiverne, à l’abri dans sa tanière. C’est une période de repos durant laquelle il vit au ralenti. À partir du mois de mars, il sort de sa tanière alors que débute la période de reproduction qui verra naître 5 mois plus tard des petits oursons. C’est pendant la période estivale que vous aurez le plus de chance de le croiser.

C’est sans doute dans la baie de la Madeleine, au nord de l’île du Spitzberg, que l’ours polaire est le plus facilement observable. Les rencontres avec les habitants de l’archipel ne sont pas rares et des précautions s’imposent. Pour assurer la sécurité de tous, les autorités locales autorisent, en cas de légitime défense, à abattre l’animal. Un certain nombre de bonnes pratiques interdisent d’attirer ni de suivre le rodeur blanc et il est fortement conseillé d’être accompagné par des guides. Mais quelle récompense quand après des heures de patiente contemplation, la chance se présente enfin de croiser la route d’un ours blanc !

Crédits photos : © Agami, © Carolyn Morrison, © Ekaterina Shvaygert

Ours polaire sur un banc de glace au Groenland

Au Groenland, l'ours blanc peut être observé loin des côtes sur des bancs de glace flottants qu'il utilise pour chasser, se reposer ou se déplacer en se laissant dériver.

Ours polaire Groenland

L'ours blanc du Spitzberg

Aussi nombreux que les humains au Spitzberg, il n'est pas rare de croiser des ours polaires qui peuvent peser jusqu’à 600 kg.

ours polaire Spitzberg

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