Qu’est-ce que le slow tourisme ?

Naviguer ou le voyage à un autre rythme

 

Le slow tourisme, qu’est-ce que c’est ?

Le slow tourisme apparait dans un contexte de rejet du tourisme de masse. Ce nouveau mode de voyage valorise la lenteur, le qualitatif au quantitatif. On cesse de se presser pour accomplir un lourd planning de visites prévues à l’avance mais au contraire on laisse place à la spontanéité, à l’imprévu, aux aléas du voyage et de la navigation en écoutant ses envies du moment. En un mot, c’est voyager en prenant son temps ce qui permet de découvrir pleinement les destinations visitées autant pour leurs paysages, leur faune que pour leur patrimoine historique, culturel et gastronomique. Bien plus qu’une manière de voyager, le slow tourisme est un état d’esprit qui rejoint l’écotourisme, porte attention à notre empreinte carbone, renoue avec les plaisirs simples comme l’observation de la nature, le farniente, la contemplation des paysages, l’observation de la faune, adopte des pratiques sportives comme la randonnée, les sorties en kayak, valorise les économies locales en visitant par exemple des artisans locaux…

Prendre son temps, c’est aussi se déplacer autrement en privilégiant notamment un mode de transport plus lent et qui permet d’aborder les destinations de façon originale : le bateau. Voici quelques témoignages de voyageurs adeptes du slow tourisme.

Le yachting ou l’essence du slow tourisme

La navigation sur un yacht est l’une des plus belles illustrations du slow tourisme dont l’objectif est de découvrir l’environnement à un rythme qui permet le respect de la nature et des cultures locales. Peu importe le bateau, du plus humble au plus luxueux, l’important lorsque l’on pratique le yachting c’est l’envie de découvrir le monde autrement, de prendre le temps de naviguer, de s’arrêter, de se baigner, de profiter de la beauté et de la biodiversité des sites traversés et partant de réduire son impact sur l’environnement afin de le préserver. « Le vrai capitaine, c’est le bateau lui-même », raconte Éva, chef d’entreprise et adepte du slow tourisme. Et qui dit slow tourisme dit respect de l’environnement. « Sur un bateau, on doit être plus attentifs à l’eau, aux énergies, au traitement des déchets... Ce sont des problématiques que certains sur terre semblent découvrir aujourd’hui alors que c’est évident depuis longtemps », précise la plaisancière, mi-amusée, mi-agacée. À 52 ans, elle ne se définit pas comme une militante, mais « comme une simple personne qui veut laisser une planète à peu près propre à ses enfants en minimisant l’impact de nos activités sur le monde qui nous entoure. »

Et tous ceux qui pratiquent slow tourisme l’affirment, on ressent immédiatement les bienfaits de ce mode de voyage plus lent. Ludo, étudiant en art à Paris, a découvert le yachting grâce à des amis. Pour lui, cette forme de slow tourisme est « un pas de côté, une façon de regarder notre patrimoine commun sous un autre angle, à un autre rythme, que ce soit la faune, la flore et même le bâti ». Pour lui qui passe le plus clair de son temps à Paris au rythme du métro, des cours et des expositions, les vacances sur l’eau constituent le moment où il se resynchronise avec lui-même, où il retrouve le plaisir de vivre en harmonie avec les éléments. Le jeune homme est aujourd’hui un inconditionnel du slow tourisme car c’est un mode de découverte qui oblige ceux qui le pratiquent à ralentir. On adapte la distance sur laquelle on va naviguer au temps disponible, pas l’inverse.

Qu’il reste près de chez lui ou qu’il parte au bout du monde, le voyageur est toujours dépaysé quand il voit le monde depuis un bateau. Et il y aussi le temps passé à faire des rencontres, à découvrir l’autre, à l’écouter, au fil des étapes. « Il y a un vieux proverbe qui dit qu’à Rome on fait comme les Romains, cela signifie que le voyageur ne doit pas emporter ses habitudes avec lui mais qu’il doit être prêt à adopter les pratiques de l’endroit où il pose ses valises », explique Quentin, le mari d’Éva. Ce principe, appliqué au slow tourisme, encourage à valoriser l’économie locale des lieux que l’on traverse en achetant ce dont on a besoin au fil des étapes de son voyage. « La place à bord ne permet pas de faire des stocks énormes. Le slow tourisme à bord d’un yacht oblige à consommer local et à découvrir des saveurs que nous n’aurions jamais goûtées sans cela ou des façons de faire que nous n’aurions jamais imaginées », conclut le couple.

Voyager en mode slow tourisme procure de nombreux avantages pour soi comme pour la planète. C’est adopter une autre vision du monde, plus proche des gens et de la nature, c’est oser une spontanéité qui donne du sens au voyage à l’inverse du tourisme de masse.

Crédits photos © Poike2017 © Florian Chavanon

Slow tourisme sur le Nil

Écouter le souffle chaud du vent du nord qui agite les papyrus, contempler le ballet des ibis sacrés, admirer une luxuriante palmeraie où la vie s’écoule dans une immuable tranquillité, s’arrêter sur une île confidentielle et plonger dans une piscine naturelle… voilà une manière originale de découvrir le Nil à la voile en voguant paisiblement et sans moteur à bord d’une dahabieh, une embarcation traditionnelle égyptienne.

Slow tourisme Nil dahabieh

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  • 11 jours / 10 nuits

Découvrez : Egypte, NIL

Prochain départ :

27/09/2024

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  • 2024 : Septembre

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